✨Reliure inachevée chapitre 8✨

Hello ! On se retrouve aujourd’hui pour la suite de mon histoire :

RELIURE INACHEVEE (chapitre 8)

Comme d’habitude, pour retrouver les chapitres précédents, c’est ici ! 😊😉

Chapitre 8
Quelques jours plus tard, Gwen se rendit à l’aéroport et monta dans l’avion à destination
de Reykjavík en Islande. Elle était assise près du hublot. A côté d’elle, un homme relativement âgé dormait et ronflait très bruyamment. Ça ne la dérangeait pas plus que ça
au début mais comme le voyage durait trois heures et demi, elle finit un peu agacée,
d’autant plus que le monsieur dépassait sur son siège. Pour s’occuper, elle révisa son
vocabulaire d’anglais, lut un livre d’amour et regarda quelques épisodes de sa série sur
Netflix. Une fois arrivée, elle s’acheta une barre chocolatée pour le goûter. Elle prit
ensuite un taxi jusqu’à sa chambre d’hôtel à une demi-heure du village de Vik où habitaient Émilie Karse et Chris Lillat. Elle prit la décision de leur rendre visite le lendemain
et de profiter de la fin d’après-midi pour faire un peu de tourisme. Elle admira des
paysages à couper le souffle, se promena sur la plage et mangea de la soupe d’agneau
(kjötsupa) devant une vue spectaculaire sur l’Océan Atlantique. Elle put aussi prendre
de magnifiques photos. Elle en avait presque oublié la mission qui l’attendait le jour
suivant. Elle se coucha tôt et s’endormit dans un sommeil profond.
Le lendemain, elle se réveilla vers huit heures. Après un petit-déjeuner à l’hôtel, elle
courut pendant quarante-cinq minutes et vers dix heures, elle se rendit chez les suspects islandais en taxi. Vik était un charmant petit village au bord de l’océan. Les vagues
gigantesques s’écrasaient sur le rivage. Le village était surplombé par d’immenses falaises. En ce mois de mai, il était recouvert de verdure.
Elle trouva le 13 rue Maraki et toqua à la porte. C’est Chris qui lui ouvrit. Il portait une
polaire, un pantalon de survêtement, des chaussettes et des sandales. Il tenait une
cigarette entre ses doigts.
Il marmonna quelque chose dans sa barbe et lui fit signe d’entrer. En lui emboîtant le
pas, Gwen l’entendit soupirer d’un air profondément agacé. Dans la pièce principale,
Emilie était entourée de cartons et juste sa tête dépassait. Elle réussit à s’en extraire
et la détective découvrit le look de la jeune femme souriante : un look « d’artiste ». Elle
avait un foulard coloré attaché dans ses cheveux courts et un t-shirt blanc customisé
avec une multitude de taches de peinture multicolores. Elle portait un jean large à trous
et un appareil photo vintage accompagnait les dizaines de colliers autour de son cou.
L’enquêtrice se présenta en tant que journaliste et leur demanda de répondre à ses
questions.
Chris partit dans une autre pièce car « il n’aimait pas parler aux inconnus ».
« Excusez-le. Je peux répondre pour deux car nous travaillons et passons tout notre
temps ensemble.
-D’accord, pas de souci !
-Allez-y.
-Alors, à quel âge avez-vous commencé à réaliser des expériences ?
-Mon oncle, le père de Chris, nous a appris à créer des petits cristaux avec un atelier
qu’il avait acheté. Nous avions sept ans. Quand nous avions quinze ans, il est mort, ditelle avec un visage plein de tristesse. Depuis qu’il n’est plus avec nous, nous continuons
à réaliser des expériences car c’est le métier qu’il exerçait et nous avons choisi la même
voie que lui pour lui rendre hommage. Depuis environ un mois, nous avons décidé de nous
reconvertir car les produits toxiques m’abimaient la santé. Par solidarité, Chris a arrêté
aussi. Maintenant je veux être photographe. C’est mon rêve depuis que je suis toute
petite. »
Gwendoline en était sûre : ils étaient innocents. Le crime avait été commis il y a moins
d’un mois auparavant et les deux cousins n’avaient aucune raison de voler l’ouvrage s’ils
ne faisaient plus de science.
La « journaliste » inventa quelques questions puis marcha un peu dans Vik. Elle était
heureuse de la tournure que prenait son enquête. Elle pouvait innocenter deux suspects
d’un coup ! En plus, elle s’était très bien débrouillée pour communiquer en anglais avec
Emilie. Elle espérait que ce serait la même chose en Inde.
Sa joie fut de courte durée quand elle se rappela qu’elle devrait monter dans son avion
pour Delhi deux heures plus tard. Un chauffeur de taxi pressé lui rappela qu’elle l’avait
appelé pour dix heures moins le quart et qu’il était déjà dix heures et quart. La jeune
femme jeta ses affaires dans son sac à dos en vitesse et rejoignit le conducteur en
courant. Il ne lui fit aucune remarque mais regarda sa montre avec insistance, lui
montrant bien qu’il avait horreur des gens en retard. Arrivée à l’aéroport, elle passa
tous les contrôles en courant de l’un à l’autre, acheta un sandwich et un Twix pour son
repas et sauta dans l’avion. Juste à temps !
Elle eut plus de chance que lors de son précédent vol car personne n’était assis à côté
d’elle. D’autant plus que le vol dura 22 heures. Il y avait 5h30 de décalage horaire. Elle
arriverait normalement à 4h45 du matin. En se rapprochant peu à peu de Delhi, elle
remarqua une brume jaunâtre de pollution qui les entourait. Presque un jour plus tard,
les portes de l’avion s’ouvrirent sur un endroit inconnu pour Gwen : l’Inde …

Voilà, j’espère que ça vous aura plu ! N’hésitez pas à me donner votre avis en commentaire ou à partager votre propre histoire !
A bientôt ! 👋
The Hungry Skater

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